L'Islande vue du ciel
Découvrir la beauté de l’île depuis le ciel, tel est le but de ces quelques images. Ce ne sont pas des photos aériennes prises par de talentueux photographes, Yann Arthus-Bertrand en tête ou Andre Ermolaev (voir plus bas). L’Islande est souvent décrite comme une nature à l’état brut, presque originelle, l’homme n’ayant pas souillé les paysages.
“La Terre vue du ciel“ de Yann Arthus-Bertrand est une œuvre majeure dans la photographie aérienne. Ce n’est pas un recueil de photos, certes très belles mais un plaidoyer pour que notre terre puisse continuer à vivre, et les messages y sont nombreux. Écologiques bien-sûr, mais aussi de fraternité, sur le travail noble de la terre et malheureusement les paysages modifiés et détruits par l’homme. Une véritable prise de conscience pour l’humanité !
Nous n’avons pas cette légitimité ni cette volonté de faire passer des messages, mais seulement de vous dévoiler un parti pris esthétique. En balade au Nord d’Akueyrie, nous nous sommes retrouvés sur l’embouchure d’une rivière, dans un paysage préservé et étendu, où la faune sauvage nous accompagnait dans cette découverte. Le soir venu, au lodge, je me suis penché sur mon écran et sur Google Earth pour retracer la boucle que nous venons d’effectuer. Les vues du ciel étaient si belles qu’au retour en France, je me suis dit “pourquoi ne pas voyager et parcourir l’Islande par le biais de ce média numérique.”
Depuis Google Earth, en naviguant au-dessus de cette terre fracturée, à quelques centaines de mètres jusqu’à plusieurs kilomètres, les vues sont magnifiques car irréelles, sorties des décors de science-fiction. Nos cadrages mettent en scène les lumières, du vert fluo aux teintes sombres et profondes, les courbes et les mouvements des volcans et des cours d’eau, les contrastes d’une nature accueillante ou de terres hostiles. Ces compositions peuvent nous faire penser à des tableaux issus d’une mouvance moderne, l’expressionnisme abstrait.
Sous chaque extrait, nous avons décidé de mettre la position GPS, la distance, l’année si possible de la prise de vue ainsi que les crédits : ©CNES – Airbus – Terra Metrics – Maxar Technologies.
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L'Islande possède plus de 200 cratères dont environ 130 volcans actifs organisés en une trentaine de systèmes volcaniques alignés pour la plupart en direction sud-ouest-nord-est. Seuls quelques-uns d'entre eux connaissent des éruptions à un rythme régulier comme le Grímsvötn, l'Hekla ou le Krafla. Une vingtaine sont entrés en éruption depuis la colonisation de l'île vers 900.
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L'Islande est connue comme le "pays du feu et de la glace". On y trouve de nombreuses coulées de lave autour de l'île qui ont séché avec le temps. Certains façonnent des paysages les plus fascinants d'Islande. Les plus jeunes sont encore fumantes, tandis que les plus anciennes sont envahies par la mousse, puis la végétation. Là où nature reprend le contrôle.
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Malgré la taille assez réduite du pays, sa pluviométrie importante et ses glaciers font que les rivières sont très nombreuses dans le pays. Les débits y sont aussi très importants au vu de la surface des bassins versants. Par contre, le pays ne compte pas de très grandes rivières en longueur, car la pente et la violence du courant ne favorisent pas la création de méandres qui auraient rallongé le cours d’eau. Ils charrient de nombreux sédiments variés.
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A défaut de trouver une information fiable sur les estuaires en Islande, autant connaitre les différences entre embouchure, estuaire et delta. L'embouchure d'un cours d'eau dans la mer représente un domaine intermédiaire où s'affrontent les influences marines et fluviatiles. Le fleuve apporte des matériaux qui s'accumulent et gagnent sur la mer; la mer déblaie et remanie les matériaux apportés. Le résultat dépend du rapport de force existant entre le fleuve et la mer. Lorsque le fleuve a une influence dominante, il construit un delta; lorsque la mer est dominante, l'embouchure est un estuaire.
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En Islande, les lacs sont très nombreux, de formes et de natures diverses. Le pays compte effectivement 2,7% de sa surface sous la forme de lacs. Certaines dépassent les quelques dizaines de kilomètres carrés de superficie, mais la plupart d’entre eux sont tout petits. Ces lacs sont, là encore, de natures diverses selon les propriétés du sol ou leurs emplacements. Deux grands phénomènes ont créé les lacs d’Islande : les volcans et les glaciers.
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L'île égrène 4 970 km de côtes. Les côtes islandaises sont très découpées, notamment au Nord-Ouest où d'anciens glaciers ont creusé des fjords profonds. Les côtes Sud sont beaucoup plus douces. Les fjords peuvent alors s'avancer fortement à l'intérieur des terres, en Islande les plus grands d'entre eux font 125 à 120 km de long (Breiðafjörður et Eyjafjörður) et 50 km de large (Breiðafjörður).
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L’Islande, comme son nom l’indique, est un pays marqué par la glace. Les paysages sont donc largement distingués par la présence des glaciers, mais aussi de calottes glaciaires. On trouve même, dans le pays, le glacier le plus important d’Europe (à part le Svalbard ). Au total, la glace compte pour un peu plus de 11% de la surface du pays et il joue un rôle capital dans le climat, l’hydrologie, l’économie ou encore du volcanisme.
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Compte tenu des conditions climatiques, les zones agricoles sont presque toutes situées sous l'altitude des 200 m. Seuls 26 % du territoire islandais est propice à la culture, landes pâturables incluses, 1 % est dévolu à la culture légumière, le reste étant constitué de pâturages et de champs à foin.
Voir la pageLes incroyables clichés du photographe Andre Ermolaev
Andre Ermolaev est un photographe russe qui capture d’incroyables paysages de l’Islande comme jamais vous en avez vu auparavant. Plusieurs de ses images se concentrent sur des clichés de rivières glaciaires s’écoulant à travers les régions volcaniques de l’état insulaire. Les formes et les couleurs qui se dégagent de ces photos offrent un résultat qui laisse sans voix avec une touche de poésie. Andre Ermolaev décrit ces images sur son site :
L’Islande est un pays merveilleux. Je dirais même que c’est un vrai paradis pour tous les amateurs de photo. Mais ce qui est devenu une véritable découverte pour moi, c’est la vue aérienne des rivières qui s’écoulent le long des bancs de sable noir volcanique. Il s’agit d’une mosaïque indescriptible de couleurs, de courbes et de dessins
