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Territoires du Nord
La faune et la flore

Vous aurez la chance d’observer de près des animaux surprenants dans leur milieu naturel. La faune de l’Arctique est caractérisée par son adaptation aux conditions arides au-delà du cercle polaire arctique, avec même des organismes (ex : tardigrades) qui semblent pouvoir être congelés et décongelés sans dommage. Les côtes sont découpées par des vallées appelées fjords, comptant les eaux intérieures les plus profondes du monde. Aujourd’hui encore, des glaciers continuent à façonner ces paysages variés, qui fournissent des habitats peu perturbés et une faune très diversifié.

UN ECOSYSTEME FRAGILE

La faune arctique et ses habitats sont pourtant paradoxalement très exposés à divers polluants et pressions humaines. S’ajoutent à cette pollution diffuse et importante les effets de la surpêche de certaines espèces, qui affecte la structure des écosystèmes marins, et indirectement certains animaux qui dépendent des poissons pour leur survie. Une partie des retombées radioactives du nuage de Tchernobyl ont été dispersées dans le Grand Nord, qui est également menacé par des fuites issues de déchets et de navires ou sous-marins immergés ou perdus par la flotte militaire russe. Selon un reportage d’Arte diffusé en avril 2013 « Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires(…) reposent au fond de l’océan Arctique.

LES MAMMIFÈRES TERRESTRES

La liste des mammifères comporte 95 espèces réparties en 27 familles, dont quatre sont « en danger », quatre autres sont « vulnérables », cinq sont « quasi menacées ».
Les forêts de conifères abritent de nombreux mammifères. Les musaraignes sont parmi les plus petits. Les petits campagnols et lemmings sont également communs. Ils mènent une vie dangereuse, car ce sont les proies des chouettes.

Dépassant deux mètres de haut, l’élan est le plus grand mammifère des forêts de Norvège. Le renne est commun, mais le glouton est devenu rare. De nombreux mammifères vivent sur les pentes abruptes des montagnes bordant les fjords. La neige et la glace leur procurent de l’eau et favorisent la pousse de la végétation. Les grandes espèces résistent souvent mal au froid, mais certaines, comme le bœuf musqué, y sont parfaitement adaptées. Le parc national de Dovrefjell est le seul endroit de Norvège, et l’un des rares au monde, où l’on puisse observer le bœuf musqué. Le bœuf musqué, rescapé de l’ère glaciaire, n’est pas agressif tant que vous gardez vos distances. Par souci de sécurité et pour le bien-être des animaux, la distance recommandée est d’au moins 200 mètres. S’il peut paraître massif et maladroit avec son poids oscillant entre 225 et 400 kilos, il n’en est pas moins un très bon sprinteur, capable d’atteindre 60 kilomètres à l’heure.

L’ours brun et le lynx boréal sont devenus de plus en plus rares, mais peuvent être vus dans le grand Nord. Le loup, qui a été chassé pendant des siècles, est devenu extrêmement rare. Parmi les mammifères aquatiques, le castor et la loutre sont encore relativement abondants en Norvège.

 

 

PLUS DE 200 000 RENNES EN NORVÈGE

Le renne a toujours été un élément central de la culture samie. Dans le renne, rien ne se perd : on cuisine sa chair, on fabrique des vêtements et des chaussures dans sa peau et son pelage, on transforme ses cornes en outils indispensables, voire en objets d’art.
L’élevage des rennes se pratique principalement en Norvège du Nord, dans le Trøndelag, dans le Møre og Romsdal en Norvège des Fjords et dans le Hedmark en Norvège de l’Est. Aujourd’hui, cette filière occupe environ 3 000 personnes, dont 2 200 rien que dans le Finnmark. Les gardiens de troupeaux de rennes vivent de la vente des produits tirés de leur élevage. La viande de renne se vend sur l’ensemble du territoire norvégien et est également exportée, tandis que la peau est transformée en gants, chaussures et autres produits de maroquinerie.
Comme on pourrait s’y attendre, le renne est également un aliment central de la cuisine samie. On peut donc difficilement se rendre dans la région du Finnmark sans en goûter la spécialité régionale, la viande de renne. Celle-ci est déclinée en un nombre inimaginable de recettes, dont la plus célèbre est sans doute le bidos, un ragoût à base de carottes, de pommes de terre et de viande de renne, mitonné à petit feu.

LES OISEAUX

Les caractéristiques des fjords norvégiens en font un environnement idéal pour la faune, tant pour les grands oiseaux marins que pour les petites espèces forestières. Les îles Lofoten sont le plus grand sanctuaire d’oiseaux de Norvège; sur ces 365 petites îles, guillemot, macareux, pygargue, mouette tridactyle, fulmar, fou de Bassan et barge à queue noire vivent paisiblement.
De nombreux oiseaux insectivores, comme les pouillots et les gobe-mouches, migrent des tropiques aux forêts de conifères chaque printemps. Ils viennent au bord des fjords car la nourriture y est abondante et la longueur du jour idéale pour élever leurs jeunes.
Il est possible d’apercevoir le pygargue à queue blanche, l’aigle royal, le faucon pèlerin ou même le faucon gerfaut survolant les montagnes au bord des fjords.

LES BALEINES ET LES ORQUES

Chaque année, les côtes norvégiennes reçoivent la visite de ces géants de l’océan qui fascinent tant touristes et habitants. C’est au large des îles Vesterålen qu’on a le plus de chances de les apercevoir. L’espèce que l’on voit le plus fréquemment en été est le cachalot, mais avec de la chance, vous pourrez aussi observer des dauphins pilotes, petits rorquals, baleines à bosse, dauphins et orques. Si vous décidez de faire une sortie en bateau pour observer les baleines, vous serez gratifié par des paysages grandioses, un grand bol d’air frais et la découverte d’un cadre naturel qui vous marquera à jamais.

Plus d’infos sur wikipedia et sur  visitnorway.fr 

LA FLORE ET LA VÉGÉTATION

De même, la flore en Norvège dévoile des végétations rares et spectaculaires, de quoi faire le bonheur des amoureux de la nature. Les forêts de bouleaux et de pins habillent la côte rocailleuse et les îlots. Couverte de lichen et de landes, la végétation est abondante avec un climat propice à l’apparition de fleurs de montagne comme l’anémone des bois ou la gentiane, de champignons et de baies sauvages.

LA FORÊT RECOUVRE
UN QUART DU TERRITOIRE

La forêt tient une place importante dans l’occupation des sols. En Norvège la forêt est surtout constituée d’épicéas (44 %), de pins (31 %), de feuillus (25 %). Ceux-ci ont désormais tendance à augmenter par rapport aux résineux. Dans les années 1960, on a planté chaque année près de 100 millions d’épicéas en Norvège.

 

LA TOUNDRA

La toundra en Norvège consiste en un genre de végétation spécifique. Son sol est souvent gelé en profondeur durant un certain temps. Selon l’abondance des précipitations, il existe plusieurs types de toundras : les toundras sèches, humides et tourbeuses. Cette végétation est caractérisée par l’absence totale d’arbres, exception faite de quelques arbustes et des arbres rampants, en l’occurrence le saule polaire et le bouleau nain. Cette flore de la Norvège est composée de plantes herbacées, tels les carex et les graminées. La végétation contient des plantes cryptogames comme les lichens et les mousses. Pour finir, ces types de végétation renferment des chaméphytes, en l’occurrence des airelles et des bruyères.

 

EN MONTAGNE

La renoncule des glaciers détient le record d’altitude des plants de Norvège, en poussant jusqu’à 2 370 mètres. L’anémone des bois est une des fleurs de montagne les plus précoces de Norvège; elle fleurit à la fin du mois d’avril, souvent avant la fonte des neiges. Le bleu intense de la petite gentiane en fait une des fleurs les plus spectaculaires de la région. Elle est très sensible aux variations de température.
Parmi les autres plantes de Norvège, citons la primevère de Scandinavie, la pédiculaire de Laponie ou encore une orchidée célèbre, la calypso.

Grâce à l’effet du Gulf Stream (courant marin chaud), fleurs, baies et champignons sont abondants.

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