On chausse sur la plage dans le varech. La voie normale par le Koppangsbreen et la boucle par Strupbreen sont des classiques. La descente glaciaire était poudreuse mais plutôt plate. Il existe des itinéraires de descentes plus agréables, plus directes, plus belles en rive droite du glacier de Koppangsbreen.
© Photos et illustration : V. Thiebaut
OrientationEst et Nord
MétéoBeau sans vent
Difficulté ascensionPD - E1
NeigePoudreuse
Difficulté descenteS2 - 20°
DangersZones glaciaires
Dénivelé 1400 m
CompagnonsSUAPS (Université de Strasbourg)
Distance-
Matériel Spécifique-
Départ courseKoppangen
Timing montée5 h
Altitude départ0 m
Refuge-
Altitude sommet1395 m
Secours+ 75 55 90 00 ou 112
Le temps reste clément en ce deuxième jour, malgré une légère dégradation prévue en soirée. Nous décidons de réaliser la course la plus longue de notre sélection. Un sommet à 1400 m d’altitude sans aucune difficulté mais sur glacier… une bambée quoi !
Le passage le plus sévère est prévu au début de notre ascension. Une traversée un peu délicate selon les conditions. Certains d’entre nous sortent les couteaux. C’est juste après qu’Isabelle, arrivée au début de la langue glaciaire et avec la crainte de nous retarder, décide de stopper son effort et de s’arrêter.
Isabelle et son baudrier.
Sensations bizarres, il fait chaud mais la neige est froide... On est sur le glacier !
Longue montée sur le glacier
Le ciel va se couvrir très rapidement
Les plateaux glaciaires se succèdent et 3 heures plus tard, nous attaquons la rampe finale… dans un épais nuage. Surprise! Le sommet, d’une surface équivalente à un studio parisien, accueille plus de 30 randonneurs, tous venus de contrées différentes ; autrichiens, allemands, italiens, américains avec leurs guides respectifs. Nous sommes, c’est certain, au sommet d’un classique et d’un incontournable de Lyngen Nord.
La descente est sympa, avec quelques portions de poudreuse bien méritées. A l’unisson, nous sommes fiers d’avoir tous ensemble atteint cet objectif. Dommage que la visibilité n’était pas meilleure, car, c’est sûr, nous aurions pu trouver quelques variantes avec des pentes skiables plus favorables.
Au sommet à 1395 m, une couche supplémentaire est de rigueur pour attendre les derniers.
Depuis le sommet, de belles combes à skier,
mais encore faut-il que la visibilité soit de la, partie.
Nous retrouvons Isabelle sur le petit port de Koppangen et reprenons la route vers notre gîte. A Sør Lenangsbotn, quelques kilomètres après l’étranglement entre le lac et la mer, notre route croise un petit renne blanc, blessé, isolé du troupeau. Sans doute perdu ?. Il n’a pas l’air farouche. Avant d’attaquer la soirée à table, BDSJB… Allez langue au chat : Bière-Douche-Sauna-Jacuzzi-Bière…. Quel programme ! On est en vacances oui ou non ?
Koppangen, petit port de pêche encore en activité.
Un long itinéraire glaciaire
La péninsule de Lyngen Nord se compose de plus de 50 sommets de Russelvfjellet à Storkjostinden.
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