Storklauvan

Sommet repéré l’avant veille depuis le sommet de Stornappstinden. Il nous faut trouver des itinéraires de repli proches de notre hébergement, car les fenêtres météo sont courtes et il faut en profiter, voir souvent il faut la devancer pour être d’attaque avec de bonnes conditions.

© Photos et illustration : V. Thiebaut

PETITE SORTIE DE FIN D’APRES-MIDI

Avec la pluie qui redouble, la montée vers Navaren nous paraît un peu dangereuse. Nous scrutons l’itinéraire depuis la route mais celui-ci passant sous de gros blocs de glace n’est vraiment pas sûr. Quant à la dernière partie, elle est un peu trop raide pour les conditions de neige humide. Nous remontons donc vers le nord en direction de Napp. Nous avions décelé un certain potentiel la veille depuis le sommet du Stornappstinden sur un sommet en face, et comme la météo semble vraiment s’améliorer dans la soirée, nous décidons de nous y rendre.

Dans les étranges lumières du soir, la montée n’a rien de monotone. Elle nous réserve même quelques surprises d’itinéraires. C’est aussi cela la découverte d’un nouveau terrain de jeu. Nous débouchons tout d’abord dans un vallon puis dans une pente terminale grandiose. Seuls Sarah et Hervé ne font pas partie de cette fin de course.

Le regroupement au sommet est magique. Le soleil est au rendez-vous et le vent est tombé. Nous dégustons vraiment cette accalmie, puis nous signons le registre présent comme sur de nombreux sommets de Norvège et protégé dans une boite métallique entre deux pierres du cairn. La descente restera un excellent souvenir, raide puis joueuse dans un canyon.

Une remontée, skis sur l’épaule est nécessaire avant de revenir sur l’itinéraire initial. Nous sommes gâtés et profitons pleinement de cette fin de journée. La pluie se remet à tomber dès lors que nous arrivons au bus. Aujourd’hui, la chance nous a souri  !