Au nord des plateaux de l’île de Vestvågøy où se termine la piste de ski de fond partant de Leknes. Plusieurs itinéraires mènent au sommet, nous choisissons une longue balade sur les crêtes car nous n’avions pas confiance à la pente Est très chargée en humidité.
© Photos et illustration : V. Thiebaut – J.R. Dujardin – Alamy/Commons
OrientationEst
MétéoAverses et rafales de vent
Difficulté ascensionPD- - E1
Neigehumide
Difficulté descenteS3 - 30°
Dangers-
Dénivelé total600 m
CompagnonsSUAPS (Université de Strasbourg)
Distance-
Matériel Spécifique-
Départ courseKarijørda
Timing montée3 h 00
Altitude départ30 m
Refuge-
Altitude arrêt600 m
Secours+ 75 55 90 00 ou 112
Pour le dernier jour de notre séjour, le beau temps est aux abonnés absents. Le ciel n’est pas engageant, la pluie redouble et le vent se lève…. Mais vers le Nord, nous devinons quelques courtes fenêtres moins extrêmes. Nous tentons notre chance, direction Lekness et le Justadtinden. Nous choisissons un itinéraire plus long, à travers les bois, le long d’une crête avant une montée finale. A l’horizon, des lueurs chaudes viennent réchauffer ce paysage sombre. La progression est lente, trop lente. Après un premier petit sommet, Steindalstinden, sur le replat, nous attendons les derniers avant les cent derniers mètres, plus raides.
Après un regroupement, tous ensemble, nous attaquons la pointe de Justadtinden sous de très violentes rafales. Mais quelques mètres sous le sommet, nous décidons de nous arrêter, le vent devenant vraiment trop capricieux. Il nous plaque contre la pente ! Avec Hervé, nous décidons de ne pas envoyer tout le groupe vers ce sommet bordé d’une arête qui pourrait s’avérer très dangereux surtout pour “les poids plume” du team. La prochaine fois, c’est certain, nous irons tous au sommet !
Première montée dans une forêt de bouleaux, dans une neige gorgée d'eau
La traversée des crêtes se termine.
Même par mauvais temps, le paysage est magnifique
En tête, je m'arrête à mi pente sous le dernière partie vers l'étranglement, une rafale me mettant à terre. Je fais des signes au groupe pour leur signaler que c'est devenu trop dangereux de continuer.
Nous attaquons la descente versant est dans un grand vallon et de beaux couloirs, afin d’éviter la longue arête. C’est notre dernier plaisir de glisse cette année en Norvège… Hervé fait du stop pour récupérer le Traffic garé à 5 kilomètres. Nous attendons sous une bruine qui recommence à tomber. L’attente est longue.
De retour à Nusfjord pour une dernière soirée
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